Ce blog met en avant les sources d'énergies vertes

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biomasse


La Guyane accueille la centrale biogaz des Maringouins

Dans le cadre d’une initiative écologique soutenue par le Groupe Govindin, spécialisé dans le traitement des déchets en Guyane, et portée par Nerius Invest, une start-up axée sur les solutions environnementales, la centrale biogaz des Maringouins a été officiellement inaugurée le 12 avril dernier. Ce parc est destiné à fournir de l’électricité verte à environ 2 500 foyers par an.

 

La production de cette centrale est estimée à environ 9 000 mégawatts-heures. Auparavant, le biogaz, obtenu à partir de la fermentation des déchets ménagers de trois des quatre communautés de communes, était simplement brûlé. Cependant, le biométhane provenant des 107 000 tonnes de déchets annuels n’était pas exploité. Cela change maintenant grâce à l’utilisation de groupes électrogènes Jenbacher, fournis par l’entreprise française Clarke Energy France, qui permettent l’injection du biogaz pour générer de l’électricité.

Dans un contexte de croissance économique soutenue et de développement démographique en hausse, la Guyane voit ses besoins énergétiques s’accroître. La loi fixant l’objectif d’un mix électrique entièrement renouvelable d’ici 2030, cette centrale s’inscrit parfaitement dans cette démarche.

 

GOV’Environnement, une filiale du Groupe Govindin, a fait appel à Nerius Invest pour diriger le développement de ce parc, de l’étude initiale à la préparation des tests industriels, en coordonnant notamment la mise en place de la centrale biogaz. Pendant quatre années, cette start-up a agi en tant que chef de projet délégué, prenant en charge les aspects financiers, juridiques, réglementaires, techniques et commerciaux du projet.

 

Une centrale biogaz

 

Une centrale biogaz en Guyane

 

Crédit photo : ADMC de Pixabay

 

Cette centrale biogaz représente une avancée significative dans la transition énergétique de la Guyane, contribuant à la réalisation des objectifs fixés en matière d’énergie renouvelable et offrant une solution innovante pour valoriser les déchets tout en fournissant de l’électricité propre à la population locale.

 


08/05/2024
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Canson se dotera d’une chaufferie biomasse d’ici 2026

La future chaufferie biomasse de Canson, qui sera opérationnelle en 2026, devrait réduire de quatre à cinq fois les émissions de CO2. Cette transition permettra à l’entreprise de couvrir 89 % de ses besoins énergétiques, offrant une alternative économique face à la hausse de 300 % du prix du gaz de ville l’année précédente. En optant pour du bois ancien, la société contribue à compenser les émissions de CO2. Les livraisons quotidiennes de biomasse, provenant d’un périmètre de 80 kilomètres, offriront une matière première pouvant être recyclée en engrais par les agriculteurs locaux. Avec un coût total de 6 millions d’euros, dont 2 millions financés par l’ADEME, l’initiative s’inscrit dans une démarche écoresponsable soutenue par l’État.

 

 Vue aérienne de l’usine Canson

Canson mise sur la biomasse

 

Crédit photo : Mattho69/Attribution - Partage dans les Mêmes Conditions 4.0 International (CC BY-SA 4.0)


24/11/2023
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Even et Guyot énergies collaborent pour créer une chaufferie biomasse

En Bretagne, une collaboration entre Guyot énergies et Even a permis la mise en place d’une chaufferie biomasse. Cette usine est approvisionnée par des sources d’énergies vertes sur le site de Laïta à Créhen, situé dans les Côtes-d’Armor. Cette initiative vise à réduire l’impact environnemental et la dépendance aux ressources fossiles des activités laitières du groupe alimentaire coopératif. Les deux partenaires ambitionnent de limiter de moitié les émissions de CO2 d’ici 2025. La signature officielle de ce partenariat a eu lieu le 7 septembre dernier.

 

La construction de cette chaufferie biomasse offrira les moyens d’approvisionner en vapeur les divers ateliers de transformation laitière, y compris la tour de séchage, qui produit des poudres de lait haut de gamme. Cette vapeur sera générée à partir de bois en fin de vie, recueilli et transformé en tant que combustible par Guyot environnement. Cette unité de production disposera d’une puissance de 9 méga watts, ce qui pourrait chauffer plus de 5 600 foyers. Elle comblera 70 % de la consommation en vapeur du site, remplaçant ainsi l’utilisation de gaz naturel. Lionel Béquet, directeur de Guyot énergies, se réjouit du savoir-faire de son entreprise qui a permis de proposer une source d’énergie locale et à faible impact carbone à Laïta, tout en respectant les critères techniques et normes environnementales du site de Créhen.

 

Une chaufferie biomasse

Une chaufferie biomasse alimentée en énergie verte en Bretagne

 

Crédit photo : Guillaume70/Attribution - Partage dans les Mêmes Conditions 4.0 International (CC BY-SA 4.0)

 

Le chantier démarrera au cours du premier semestre de 2024 et devrait s’étendre sur une période de 18 mois, en vue d’une mise en opération prévue d’ici 2025. Ce projet génèrera trois emplois à temps plein et nécessitera un investissement de 16 millions d’euros, subventionné par Guyot énergies, qui bénéficie d’un financement octroyé par l’Ademe dans le cadre du plan France Relance.


03/10/2023
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Centrale biomasse : découvrez le plus grand parc d’Afrique de l’Ouest

Au sein de l’entreprise ivoirienne Biovea Energie, un partenariat, composé d’EDF (40 %), Meridiam (36 %), et SIFCA (24 %), s’unit mettre sur pied la plus grande centrale biomasse d’Afrique de l’Ouest. Leur projet, lancé le 20 juillet, permettra de limiter les émissions de CO2, soit plus de 4,5 millions sur une durée de 25 ans d’exploitation, le tout en renforçant la stabilité du réseau électrique ivoirien.

 

Située dans la commune d’Aboisso, à quelque 100 km à l’est d’Abidjan, cette centrale d’une capacité de 46 MW utilisera des résidus agricoles comme source d’énergie. Elle fournira suffisamment d’électricité pour satisfaire les besoins annuels de près de 1,7 million de personnes. Ce projet est en lien avec le Plan d’actions national des énergies renouvelables 2014-2030 de la Côte d’Ivoire, qui vise à atteindre 45 % de son mix énergétique provenant de sources renouvelables d’ici 2030.

 

Une centrale biomasse

 

Une centrale biomasse à Aboisso

 

Crédit photo : SPBer/Attribution - Partage dans les Mêmes Conditions 3.0 non transposé (CC BY-SA 3.0)

 

Les travaux de construction de la centrale vont générer au moins 500 emplois locaux, tandis que pendant sa période d’exploitation, elle créera directement plus de 1 000 emplois à temps plein au niveau local, sans compter les nombreux emplois indirects liés au site. Les feuilles de palmiers, récupérées à 70 % auprès de 12 000 planteurs villageois, joueront un rôle essentiel dans son fonctionnement. En utilisant ces matériaux locaux, le parc contribuera également à accroître jusqu’à 20 % les revenus annuels des agriculteurs locaux, qui pourront également bénéficier des cendres de combustion comme engrais naturel.

 

D’une puissance de 46 mégawatts, la centrale, qui sera opérationnelle d’ici la fin de l’année 2025, sera alimentée par environ 520 000 tonnes de déchets de palmiers fournis par PALMCI, une filiale du groupe SIFCA. L’engagement de ce dernier en faveur de la gestion durable des ressources naturelles et de la lutte contre le changement climatique est clairement confirmé par l’utilisation de ces matières premières.


01/08/2023
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La ville de Roye accueille réseau de chaleur alimenté en bois-énergie

La ville de Roye, située dans la Somme, a récemment inauguré un nouveau réseau de chaleur approvisionné en énergie renouvelable. Cette centrale, de plus de deux kilomètres de long, est alimentée en bois-énergie. Elle permettra de fournir de la chaleur à près de 410 logements et bâtiments publics comme le Conseil Départemental de la Somme, l’AMSOM (bailleur social), le Centre Hospitalier Intercommunal Montdidier-Roye, le centre aquatique, deux écoles et l’Hôtel de Ville.

 

La chaufferie bois ainsi que le réseau de chaleur ont été mis sur pied et géré par Engie Solutions. Partant de là, la société a signé un contrat de huit ans avec le territoire d’énergie SOMME et la municipalité de Roye. Chaque année, la centrale nécessitera 1 820 tonnes de bois-énergie, transportées sur une distance de moins de 50 km dans la périphérie de la ville, avec un maximum de 100 km. Les sources d’approvisionnement en bois sont variées, allant des déchets de scieries aux sous-produits forestiers et bocagers, en passant par les élagages urbains.

 

L’utilisation d’une source d’énergie locale et verte permet aux utilisateurs du réseau de chaleur un prix fixe pour le chauffage et l’eau chaude sanitaire, tout en se dissociant des fluctuations des ressources fossiles. En cas de besoin, une chaudière gaz est utilisée comme alternative ou en secours lors des étapes de maintenance de la biomasse.

 

Le nouveau réseau de chaleur alimente principalement quatre abonnés : le Centre Hospitalier Intercommunal Montdidier-Roye, le Conseil Départemental de la Somme, l’AMSOM (bailleur social) et plusieurs bâtiments de la ville de Roye.

 

Crédit photo : POWER SOLUTIONS France/Attribution - Partage dans les Mêmes Conditions 3.0 non transposé (CC BY-SA 3.0)

 

Représentation d’un réseau de chauffage

Un réseau de chaleur à Roye


17/05/2023
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