Ce blog met en avant les sources d'énergies vertes

La centrale hydroélectrique de Montahut se prépare à une première en France avec un ambitieux programme de surpuissance. Ce projet est en lien avec la programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE). Implantée à la lisière du Tarn, cette usine souterraine se positionne en tant qu’un élément crucial pour la sécurité du réseau électrique national. Elle est à même de générer 216 GWh chaque année, ce qui pourrait couvrir les besoins énergétiques de près de 75 400 habitants annuellement.

Mise en opération en 1966 à la frontière de l’Hérault et du Tarn, cette centrale a été sélectionnée pour inaugurer le tout premier programme de surpuissance en France. EDF a injecté la somme de 35 millions d’euros dans ce projet d’envergure planifié sur quatre ans, de 2023 à 2026.

L’accroissement de la capacité à la centrale de Montahut résulte de l’intensification du débit d’eau acheminé et turbiné. Cette optimisation implique la substitution des roues, l’ajustement des injecteurs, le renouvellement des alternateurs, et le changement des transformateurs. EDF profite de la programmation des travaux de maintenance substantielle pour moderniser les équipements actuels, favorisant ainsi le renforcement de la puissance et l’optimisation de l’efficacité. Les deux groupes de production devraient permettre d’accroître le débit d’eau turbiné de 18 à 19,3 m³/s. La capacité totale de l’usine augmentera de 90 à 96 MW, marquant une hausse significative de 6,7 %.

La centrale hydroélectrique de Montahut à l’aube d’une nouvelle ère

Crédit photo : MOSSOT/Attribution - Partage dans les Mêmes Conditions 4,0 International (CC BY-SA 4.0)

Alimentée par le barrage du Laouzas avec une chute de 620 mètres, l’usine souterraine de Montahut recueille les eaux du bassin atlantique des rivières Agout et Vèbre. Après la turbine, ces eaux sont renvoyées dans le Jaur, cours d’eau méditerranéen de l’Orb.