Hydrogène vert : l’Algérie veut couvrir la consommation de l’Europe
L’Algérie a récemment dévoilé sa feuille de route nationale concernant l’hydrogène vert. Ce document est réparti en trois étapes importantes : : le démarrage par le biais de projets pilotes (2023 à 2030), le développement et la mise sur pied de marchés (2030 à 2040) et l’industrialisation et la compétitivité du marché (2040 à 2050).
Le pays a pour objectif de générer et d’exporter 30 à 40 TWh d’hydrogène gazeux et liquide avec un mélange constitué aussi bien d’hydrogène bleu issu de gaz et d’hydrogène vert produit par électrolyse via l’énergie solaire disponible localement, et ce, d’ici 2040. Par ailleurs, il a pour but de couvrir 10 % de la consommation de l’Europe à l’horizon 2040. Pour cela, il se fie à ses accords historiques dans le domaine du gaz. Par exemple, le groupe Snam va s’associer avec lui afin de développer un gazoduc qui va raccorder l’Algérie et l’Italie avant d’être déployé vers l’Autriche et l’Allemagne.
La mise en avant de cette stratégie et sa communication à grande échelle permettront aux divers acteurs, nationaux ou internationaux, d’en savoir davantage sur les objectifs de l’Algérie dans le secteur de la production et de l’expansion de l’hydrogène, précise Noureddine Yassaa, le commissaire aux énergies renouvelables et à l’efficacité énergétique.
Crédit photo : OpenClipart-Vectors de Pixabay
L’Algérie se tourne vers concernant l’hydrogène verte
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